LUMIÈRES SUR DES GRAFFITI

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       On peut admettre que des pèlerins, venus individuellement invoquer un saint guérisseur dont la statue se trouvait à l'intérieur de l'église, pouvaient laisser un signe sensible de leur passage pour que leur démarche soit couronnée de succès. 

     On sait, en effet, que dans les campagnes, des pèlerins hommes et femmes, qu'on appelait "voyageurs" allaient individuellement à pied invoquer, ici ou là, quelque saint protecteur, soit pour leur compte, soit en étant les envoyés de personnes incapables de se déplacer.

         Les petits oratoires du Thimerais qu'on appelle "mariettes" et qui ont toujours été dédiés principalement à des saints guérisseurs étaient ainsi visités, mais nous n'en connaissons pas qui aient conservé ces croix symboles qui nous intéressent. Il est vrai que la plupart de ces mariettes sont construites en briques et en moellons de silex n'offrant pas de surfaces planes, faciles à graver.

     Ce recours au culte des saints, qui existait dans toutes les paroisses, ne nous semble pas suffisamment satisfaisant pour interpréter ces croix à base triangulaire, car elles n'ont pas été gravées particulièrement dans les lieux de pélerinage réputés.

 

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