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QUAIS ET PORTS EN AVAL DE DREUX

 

       Aux XV et XVI ème siècles, l’Eure dans son cours inférieur rendait des services incontestables et plusieurs villes gardent des traces de ce passé fluvial au travers de bâtiments, de lieux identifiés ou de rue qui fixe le souvenir.

 

ANET

           Un port fut aménagé à coté de l'île d'Ahan, sur un ancien cadastre on peut encore voir la route qui y conduisait et qui porte le nom de "chemin du port".

           Des documents relatent que les matériaux nécessaires à la construction du château de "Madame" (Diane de Poitiers) furent amenés par l'Eure.

IVRY LA BATAILLE

           Dès le XIII ème siècle, la ville communiquait par eau avec Rouen, des bâteaux apportaient le sel, le cuir, les caques de  harengs, des lingots de métal, des céréales etc....

           Vers le milieu du XVIIIè siècle, la navigation est devenue impossible en raison du mauvais état de la rivière.

          Une rue rappelle qui la circulation des marchandises était soumise au paiement de taxes pour le franchissement des "portes à bateaux"

LOUVIERS

          En 1681, Colbert créa une manufacture de draps qui réussit à se maintenir jusqu’au XIX ème siècle; deux ports furent aménagés "le quai Bigard" et le "quai des lavandières" qui recevaient le bois, le sel et les colorants pour les teinturiers, ils restèrent en activité jusqu'au début du XXè siècle . Jusque vers 1915, les bateaux halés par des chevaux remontaient le charbon nécessaire aux machine à vapeur des industries locales jusqu’aux quais de Louviers. 

          En 1926, l’Eure fut déclassée comme navigable pour la flotte de commerce. Il reste l'emplacement des ports et les traces du chemin de hallage